Bouüaert Thierry : Le site BD de la Pythagore.Team

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Lieu et date de naissance : UCCLE, le 9 mai 1964, Belgique.

Ouais... Avec un arrière grand-père peintre (Jef Bouüaert 1881-1948),comment passer à coté du dessin et des arts graphiques ? (pour les curieux visitez la maison communale de Vilvoorde en Belgique).

Tout petit, je jouais au milieu des oeuvres de mon aïeul suspendues aux murs chez mes grands-parents. Cela vous marque, croyez-moi. Pour autant que je m’en souvienne, mon premier gribouillage "figuratif", je l’ai réalisé à l’âge de cinq ans. J’avais maladroitement tenté de reproduire un Lucky Luke à cheval au milieu d’une arène de cirque.

Durant l’adolescence, j’ai bricolé des historiettes en bandes dessinées basées sur les séries télé de mon enfance ("Amicalement vôtre", "Chapeau melon et bottes de cuir", "Les têtes brûlées", "Starsky et Hutch",... ), non sans quelquefois ajouter une petite touche érotique ou franchement gore. J’en ai vendu des photocopies à la récré pour financer les clopes et le shit.

C’est en 1986 que j’ai vraiment décidé de m’essayer professionnellement à la BD. Après un passage de trois ans à St-Luc-Bruxelles (cours du soir en illustration) et un papier en poche, je rejoins le cours de BD de l’académie de St-Gilles où je fais la connaissance de Mauricet. Parallèlement, j’ai participé à plusieurs concours avec des fortunes diverses. Quand on est primé, on est très fier mais on se rend vite compte que cela n’ouvre pas pour autant les portes de la profession.

A partir de 1987, j’ai commencé à publier des petites histoires dans divers magazines n’ayant que peu de rapport avec le secteur. Puis en 1990, dans l’éphémère "Jet" des éditions du Lombard. La même année, SPIROU m’a commandé mes premières illustrations d’articles, ainsi que quelques sommaires. Notre collaboration s’étendra même à la réalisation de quelques minis récits, sous le pseudonyme de Wilbur H. Dusquesnoy. Durant un peu moins de deux ans, je me suis cherché un style humoristique : ouais, passons... C’est alors que Claude Lefrancq m’a proposé de reprendre la série Edmund Bell dessinée jusqu’alors par l’impressionnant René Follet. Eh ben, j’ai dis oui ! Premier album donc, paru en 1993 sous le titre : "Le train fantôme", sur scénario de Jacques Stoquart. Hélas, les bonnes ventes de ce cinquième tome ne sauveront pas la série, qui comme beaucoup d’autres du même catalogue disparaîtra définitivement.

En 1996, j’ai signé avec Mauricet un contrat chez Glénat pour une histoire de 126 pages intitulée "John et Franny". Arrivé à la moitié de l’ouvrage, Jacques Glénat a rompu le contrat sous un prétexte fallacieux suite à un conflit interne au sein de son entreprise.

Un peu dégoûté je l’avoue, j’ai abandonné alors la BD pour la peinture durant quatre ans, histoire de reprendre confiance en moi. Mais le démon de la bande dessinée guettait dans l’ombre, attendant son heure.

Encouragé par mes complices de badminton (Mauricet, Geerts, Salma et Benoît Bekaert), je me suis risqué en 2000 à rédiger un scénario intitulé "Urgent besoin d’ailleurs". Après deux ans de peaufinement et d’hésitation, j’ai enfin envoyé copie du projet à Olivier Sulpice, le dynamique boss de Bamboo. Et c’est donc avec la sympathique équipe mâconnaise que j’ai réalisé mon rêve : publier une histoire sensible en réalisant scénario et dessin. A l’heure où j’écris ces mots, le tome numéro 2 du "Style Catherine" est terminé et paraîtra début mars 2005 sous le titre "Le plaisir égoïste du partage". Le scénario du troisième volet est en cours de réalisation, le titre provisoire s’intitulera : "Un parfum d’absolu" et se déroulera dans le pays de l’Aubrac en Aveyron.